Une immobilisation est un bien acquis par une entreprise pour une conservation de manière durable. Elle diffère totalement de l’actif circulant. Ce dernier représente l’ensemble des biens acquis par une entité juridique et qui seront conservés sur une durée moins longue. Il existe en comptabilité deux types d’immobilisations : les immobilisations non amortissables et les immobilisations amortissables. Chacun des contrats obéit à des règles et des principes bien définis. Quels sont donc les principes régissant une immunisation non amortissable ?
Qu’est-ce qu’une immobilisation ?
Une immobilisation représente un bien acquis par une entité juridique ou une entreprise exclusivement pour les activités professionnelles. Cette acquisition doit se faire de façon durable et suivant les principes d’une immobilisation. Ainsi, on distingue les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles et les immobilisations financières. L’immobilisation corporelle fait référence aux biens que possède une entreprise et qui sont destinés à être loués à une tierce personne. Cette immobilisation peut aussi être utilisée comme outil de gestion interne ou pour un usage plus personnel comme la production de service et la fourniture de biens.
Les biens immatériels sans substance physique comme les brevets, les fonds de commerce, les logiciels font partie des immobilisations incorporelles. Enfin, les actifs financiers de l’entreprise sont représentés par l’immobilisation financière. Il s’agit entre autres des dépôts, des titres de participations, des cautionnements, etc. Il faut préciser que les immobilisations peuvent être comptabilisées en charges si leur valeur est inférieure à 500 euros.
Comment fonctionne l’amortissement ?
En comptabilité, l’amortissement représente le constat effectué lors d’une perte de la valeur d’une immobilisation. Il s’agit de faire étalage du coût d’un bien immobilisé en prenant en compte la durée de l’immobilisation. De fait, sur une durée d’utilisation fixée par l’entreprise, une portion du coût de l’achat de l’immobilisation est retranchée tous les ans du bénéfice. Il faut préciser que seuls les biens amortissables sont concernés par le processus. Cela concerne beaucoup plus les biens qui perdent la valeur avec le temps.
Ainsi les actifs de l’entreprise qui sont destinés à être conservés durablement sont considérés comme les biens non amortissables. Ces derniers gardent leur valeur, quelle que soit la durée de l’acquisition. De ce fait, ces biens ne feront pas chaque année l’objet d’un amortissement. Cependant, si la valeur d’achat est supérieure à la valeur probable de cession, ces biens pourront faire l’objet d’une provision.
Différence entre immobilisation non amortissable, charge et stock
Ce qui différencie une immobilisation non amortissable d’un élément de stock, c’est avant tout la durée d’utilisation. Le stock est un bien qui doit être vendu rapidement alors que l’immobilisation est destinée à une conservation durable par l’entreprise. Le stock représente ainsi un actif circulant qui n’est pas destiné à rester dans l’entreprise. C’est cette principale caractéristique qui différencie l’actif immobilisé et les stocks. De plus, le stock est utilisé d’une manière différente de l’immobilisation non amortissable. Par ailleurs à moins qu’il s’agisse d’un achat de moins de 500 euros, l’immobilisation n’est pas considérée comme une charge. En outre, contrairement aux immobilisations, les charges n’offrent aucun avantage à long terme pour les entreprises. La finalité des immobilisations est surtout de créer et de produire une valeur ajoutée. Ce qui n’est pas possible avec les stocks ou les charges.